Oxfam 21 - Groupe Local Dijon

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Le Wintertrail 2017 d'Oxfam, une équipe dijonnaise l'a fait !

16939136_652568218264787_1169438333873380684_n.jpg Jean-Luc et Aurélie, deux randonneurs d'Oxfam 21 au Wintertrail Oxfam 2017, prenant un selfie avec Alain et Claire, deux bénévoles, eux aussi de Bourgogne.

 

 

Nous sommes tous les quatre des anciens marcheurs ayant participé chacun à plusieurs trailwalkers à Avallon. David, Aurélie, Paul et Jean-Luc avons pris le départ à Chatel « Plaine Dranse ». Notre équipe « ensemble, aidons! » portait fièrement le n°21, soit la Côte d'Or (un pur hazard dû au rang d’inscription de l’équipe) et à priori les seuls représentants de Côte d’Or et même de Bourgogne. Nous étions équipés d’un Kit ARVA (matériel destiné à se secourir en cas d’avalanche) et de raquettes.

 

Le premier  des 8 tronçons était relativement facile, tout en descente (difficulté 1), en zone entièrement enneigée. Nous pouvions dès lors profiter de la belle vue, d’autant que le soleil était de la partie. Les raquettes au pied, nous descendions tout en nous amusant et discutant avec les autres membres d’équipes. Une super ambiance en chanson et en musique.

 

Le premier PC au lac des Plagnes était vite atteint et nous sommes repartis après 10 minutes d’arrêt sans les raquettes car la neige était plus rare. Nous avons attaqué la première montée qui était relativement courte. La descente vers Abondance était relativement glissante et enneigée, avec des mélanges de glaces, de boue et de neige. Certains se sont même essayé à faire de la luge avec leur pelle ARVA.  Nous sommes arrivés au gymnase d’Abondance pour une pause casse-croûte. Emmanuel était là pour nous apporter tout ce que nous avions besoin.

 

Le troisième tronçon était entièrement dans la vallée et la pluie nous a accompagné tout le long. Nous couvrir de nos imperméables avec les raquettes sur le dos (car bien sûr il n’y avait pas de neige au sol) était assez compliqué. Nous sommes arrivés à la Chapelle d’Abondance accueillis par Jean , Marité et Bernard.

 

Une courte pause et nous attaquions le quatrième tronçon à difficulté 3. Assez rapidement, nous retrouvions le sol enneigé et certains mettaient les raquettes. La pluie était incessante sur une courte montée  et enfin au sommet, la pluie se transformait en neige. Une descente nous permettait de récupérer. La neige s’était retransformée en pluie et le sol était moins enneigé. Néanmoins, les raquettes étaient appréciables dans la descente car elles accrochaient au sol. En plus, comme il y avait de la boue, les raquettes évitaient qu’on enfonce nos chaussures dans le sol et elles restaient sèches. Nous sommes arrivés de nuit au PC 4 et bien trempés. Nous avons bien profité de la soupe offerte par Claire, Martine et Alain. Le reste de la nourriture était la même que ce que nous avions déjà eu auparavant et nous commencions à en être « gavé ».

 

Nous savions que la plus grande difficulté nous attendait, "l’Everest" de niveau 4 sous la neige qui tombait drue dès le départ. C’était une montée incessante sur 2 km, quelquefois à la limite de l’escalade qui pouvait faire penser à certains tronçons du sentier Battier mais dans de pires conditions. Ce sont des moments où on se demande pourquoi on est là à en baver à grimper sous la neige alors qu’on pourrait être bien au chaud sous la couette. Le moral baissait pour tout le monde. Nous étions plusieurs équipes à se suivre dans le silence. Nous avions bien baissé l’allure mais personne nous doublait. Nous regardions désespérément le sommet pour guetter une amorce de descente. En plus il faut bien dire que le repas chaud qui nous attendait au PC suivant, il nous aurait mieux profité avant. Enfin, c’était la descente en Suisse.

 

Peut être du fait de l’heure tardive pour certains ou alors d’une trop grande fatigue pour d’autres, ou les deux, toujours est-il que le repas chaud n’était pas apprécié pareillement pour tout le monde. Pourtant il fallait bien reprendre des forces et retrouver l’énergie pour continuer.

 

 

Les bourguignons 02.JPG

 

 

L’étape suivante nous ramenait dans la vallée de l’Abondance au terme d’une longue descente  qui nous permettait de nous économiser en avançant tranquillement, ou tout du moins en respectant le rythme de chacun. En plus, la dernière partie était un retour sur nos pas et donc nous savions ce qu’il nous restait à faire, et cela était bon pour le moral.

 

Au PC6, nous retrouvions Claire puisque c’était le même PC que le 4.. Nous pouvions reprendre des soupes, nous soulager les pieds, le dos, les jambes. Le nombre de marcheurs était bien moins nombreux qu’au PC 4, ce qui nous faisait penser que nous étions dans les derniers. Pourtant, nous étions sereins car nous respections largement notre timing.

 

Nous repartions toujours dans la nuit et aussi la neige qui n’avait pas cessé de tomber. Nous étions en surplomb de la vallée, nous connaissions le chemin car nous l’avions déjà emprunté entre le PC 3 et le PC 4, tout du moins pour une partie, et c’était donc plutôt rassurant. En plus c’était le plat tout le long.

 

Le PC 7 était vite arrivé. Nous avions beaucoup d’avance sur le timing mais le nombre de marcheurs était réduit. Nous voulions profiter de ce dernier PC pour nous soulager: manger, se faire masser ….

 

Nous sommes partis pour la dernière étape, de jour. La neige continuait à tomber, mais plus faiblement. Nous devions amorcer une longue montée, ensuite un léger plat, et pour finir une descente abrupte. Pour ménager chacun des membres de l’équipe, nous marchions chacun à notre rythme par groupes de deux.

 

Cette dernière étape pouvait apparaître avec un état d’esprit différent en fonction de l’état de chacun. Soit euphorique et soulagé de savoir qu’on finirait, soit un calvaire si certaines douleurs se faisaient de plus  en plus marquées. Pour nous aider, la neige cessait de tomber.

 

Nous avons d’abord été rejoints par Emmanuel, puis nous avons vu Claire, Martine, Jean, Marité et Bernard à la fin de la descente. Ce fut ensuite l’arrivée triomphale à 4 à 11h45, soit 3/4 d’heure avant les derniers mais 2h30 avant la limite des 30 heures.

 

Une belle réussite, dans la douleur pour certains, le doute à certains moments, mais l’essentiel est que nous sommes parvenus à bout des difficultés. Cela nous laissera au final un bon souvenir à chacun.

 

 

Jean-Luc Edouard

 

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Photos Bernard Durupt

 

 




12/03/2017
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